Threads (la nouvelle application de Meta) retoquée par la CNIL irlandaise pour sa non conformité au RGPD. Il faudra patienter pour voir le nouveau siphon à données personnelles débarquer en Europe.
L'instance Mastodon qui héberge mon compte (piaille.fr) s'est positionnée en défaveur de Threads (la nouvelle application de Meta). Je salue cette sage décision et cette prise de position.
J'ai vraiment pas envie d'en remettre encore une couche sur Twitter et Musk, mais je partage quand même, pour mes archives.
Peut-être que dans 6 mois, quand Twitter aura fini par imploser, je lirais ça avec nostalgie en me disant "on vous l'avait bien dit".
Le résumé du drama :
- Le tweets ne sont plus visibles sans compte
- Une limite de tweets par jour a été mise en place (nouveaux comptes : 300, comptes gratuits : 600, comptes payants vérifiés : 6000)
- La cause : un bug ou une facture impayée... des internautes on fait le lien avec un contrat non renouvelé avec Google Cloud pour l'hébergement. D'autres pensent que Twitter s'auto DDoS... Ou alors tout ça c'est pour pousser les utilisateurs à s'abonner aux services payants. Il faut bien rentabiliser la bestiole, hein.
Pour un réseau social fondé sur la viralité c'est un peu gros non ?
Twitter va finir par se replier sur lui-même au final. Et boucler sur des tweets de Musk poussés par l'algo et des pubs.
Et tout ça rogne votre limite quotidienne de tweets en plus. Chouette.
Ahah ! Très drôle comme toujours, mais aussi très vrai.
Meilleure description d'Amazon que j'ai lue jusqu'ici : "Amazon s'en fout, il vend tout et n'importe quoi. Des capotes, des ordinateurs, de la bouffe, des tondeuses. Peu importe, tant que ça se met dans un carton."
Ahurissant !
Après avoir bataillé pour obtenir l'enregistrement de la marque verbale "Apple" en Suisse, l'entreprise tente aujourd'hui de s'approprier l'image réaliste de la pomme pour son seul bénéfice, menaçant ainsi des agriculteurs qui l'utilisaient pour leur communication.
Voilà pourquoi j'ai quitté LinkedIn : greenwashing, climatoscepticisme et bullshit.
Les géants américains du numérique ont acquis des positions de force qui leur permettent aujourd’hui de dominer l’Internet mondial. Les GAFAM se sont imposés dans l’ensemble de la chaine de valeur du numérique grâce à des « stratégies offensives ». Au fur et à mesure de leur expansion, ils renforcent leur pouvoir de marché et augmentent la dépendance de la société vis-à-vis de leurs services et de leurs technologies.
Quand l’idiot regarde les satellites, le sage regarde les fonds marins, car c’est par là que circule 98 % des données de l’internet mondial. Méconnus, en hyper croissance et hyper fragiles, les câbles sous-marins sont au cœur de nouvelles batailles géopolitiques cruciales, comme le montre la juriste et chercheuse en relations internationales Camille Morel, autrice de Les câbles sous-marins (CNRS éditions). Entretien.
De plus en plus révoltée d'être contrainte d'utiliser un smartphone Android :
- Google a financé le développement d'Android pour éviter la disparition du réflexe de recherche (les utilisateurs sont forcés d'utiliser Google et la grosse barre de recherche sur la page d'accueil)
- Sur Android, l'utilisateur est toujours connecté, donc complètement prisonnier d'un cadre qu'on façonne pour lui
Les 19 plateformes qui seront soumises à des contrôles renforcés, dont l'obligation d'un audit annuel pour s’assurer qu’elles luttent efficacement contre la désinformation, la haine en ligne ou les contrefaçons sont : AliExpress, Amazon, l'App Store, Bing, Booking, LinkedIn, Snapchat, TikTok, Twitter, Facebook et Instagram, Google (moteur de recherche), Google Maps, Play Store, Google Shopping, YouTube, Pinterest, Wikipédia et Zalando.
Elles devront se soumettre à des obligations renforcée avant 4 mois dans le cadre du Digital Services Act (DSA) de la Commission Européenne.